Historique

La Loge L'Anglaise des LNFU ne possède aucun lien de parenté avec la Loge L'Anglaise crée à Bordeaux dans les années 1730.

Pour raconter la naissance de l'Anglaise, il faut évoquer de belles histoires de fraternité.

Ainsi, au tournant des années 2000, dans le Sud-Est de la France, à Marseille, un groupe de frères et de sœurs de toutes obédiences décida de se réunir afin de travailler autour des articles parus dans la revue d'étude symbolique et historique Renaissance Traditionnelle.

Dans ce groupe, nommé Les Amis Provençaux de Renaissance Traditionnelle, un frère, Dominique, réalisa la lecture d'un article de Jacques LECHELLE consacré à l'une des plus anciennes loges françaises du XVIIIe siècle : L'Anglaise de Bordeaux.

Moins de 10 ans plus tard, lorsqu'une Loge Emulation commença ses travaux aux environs de Toulon, ce frère faisait partie des fondateurs. Cette Loge se nommait : Gérard GEFEN, en hommage à un frère de la Loge Nationale Française qui avait activement participé au développement du rite anglais au sein de cette fédération de Loges.

Tout naturellement, le frère marseillais eut envie, avec d'autres frères de fonder une Loge Emulation, sur Marseille, et souhaitait, à titre de clin d'oeil, proposer le nom de "L'Anglaise".

Or, la loge toulonnaise fut mise en sommeil. Afin d'honorer la mémoire de celui dont la Loge toulonnaise avait porté le nom, la nouvelle Loge Emulation de la LNF à Marseille qui fut créée reprit ce nom de : Loge Gérard GEFEN N°29.

Presqu'une décennie passa à nouveau, et en 2015, la Loge Nationale Mixte Française fut instaurée. Avec elle, une Loge mixte : Le Cèdre et les pensées naquit à Marseille. 3 années passèrent, et des frères de la Loge Gérard GEFEN eurent l'envie de créer, à leur tour, une Loge mixte, mais cette fois dans la zone de la Côte Bleue. Un groupe de travail se forma alors.

Lorsqu'il fallut trouver un nom à ce groupe de travail, un autre frère des Amis Provençaux de Renaissance Traditionnelle se souvint de la proposition de nom formulée quelques années auparavant. Et, à son tour, en hommage au frère qui l'avait suggéré, proposa le nom de L'Anglaise.

Cette fois, à l'unanimité, le nom fut adopté.

Vive la fraternité. Vive l'Anglaise.